La firme allemande célèbre les 25 ans de sa compacte avec un exemplaire repoudré sauce 2024 et badgé Audi A2 e-tron. Le véhicule en question reçoit des éléments de design modernisants ainsi qu’une mécanique électrique.
À sa sortie en 2000, l’Audi A2 était très en avance sur son temps. Tellement en avance que sa commercialisation ne s’est pas très bien déroulée. Aujourd’hui en 2024 et presque 2025, elle devient donc une base parfaite pour un projet de restomod survolté mené par des étudiants. Une manoeuvre baptisée Audi A2 e-tron qui célèbre par la même occasion les 25 ans de l’auto.
Les images partagées par Audi sur les réseaux sociaux montrent le résultat du travail des apprentis sélectionnés par la marque dans le cadre d’un programme spécifique. Les plus observateurs noteront les présences de projecteurs LED, de logos éclairés, de caméras à la place des rétroviseurs, d’une teinte gris béton, d’une hauteur de caisse réduite, de jantes au diamètre majoré, de feux stop revus et d’un bandeau rouge sous le becquet. L’ensemble préservant les boucliers de la voiture d’origine offre un rendu très proche d’un concept-car de salon.

Audi A2 e-tron : une mécanique naturellement électrique
Bien ancrée dans notre époque, le projet adopte sans surprise un moteur branché. Aucune information ne concerne néanmoins la fiche technique de cette mécanique électrique. L’Audi A2 était lors de sa commercialisation vendue avec sous son capot des blocs essence et gazole. Un 1,4l de 75 chevaux et un 1,6l de 11à chevaux se chargeaient du volet sans plomb. Les diesels étaient des 1,2l TDI 61 chevaux et 1,4l déclinés en 75 chevaux et 90 chevaux. Sa structure et ses panneaux de carrosserie en aluminium lui permettait avec le plus petit moteur de descendre à 895 kilos seulement.


Un échec commercial
Hélas, malgré son positionnement prometteur, ses tarifs élitistes, la fragilité de sa carrosserie et son design à mi-chemin entre la compacte et le monospace n’ont pas convaincus. Les ventes se sont révélées catastrophiques pour le constructeur dont les pertes sont estimées pour ce modèle à 1,3 milliard d’euros.
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