La firme britannique freine sur l’arrivée des Bentley électriques dans sa gamme. Des modèles hybrides prendront le relais en attendant des jours meilleurs pour les voitures survoltées.
Comme beaucoup de constructeurs, Bentley envisageait une électrification massive de sa gamme d’ici 2030. Un virage qui devait s’opérer avec un catalogue sans thermique avant la prochaine décennie. Une stratégie risquée qui s’oppose aux signaux actuels du marché. Dans le monde du luxe, la demande est encore du côté des moteurs à combustion interne avec un rejet assumé de la clientèle pour l’électrique.
Le modèle inédit et 100% électrique prévu pour faire le lien se voit donc retardé. Le patron de Bentley Frank-Steffen Walliser déclare à ce sujet à nos confrères de la publication Car and Driver que : « sur le marché du luxe les gens rejettent l’électrique. Ils considèrent la voiture d’exception qu’avec une mécanique traditionnelle ou hybride ». Comprenez par là que le V8 maison n’est pas mort. Un constat qui permet en outre de considérer que Bugatti a fait un excellent choix en dotant sa nouvelle Tourbillon d’un bloc V16 atmosphérique associé à deux moteurs électriques.

Gamme Bentley : de l’hybride pour faire le lien
Pour poursuivre la baisse de CO2 de la gamme, le dirigeant prévoit une voie beaucoup plus réaliste : celle de l’hybridation. D’après Walliser, les clients acceptent plus volontiers cette technologie. Et cela se comprend : ce choix technique n’appauvri pas autant l’expérience de conduite que l’adoption d’une motorisation 100% électrique. Faire vivre quelque chose d’authentique et d’exceptionnel est indissociable d’une marque de luxe.

Une offre 100% électrique pour le milieu de la décennie 2030
En parallèle du développement de l’hybridation, Frank-Steffen Walliser évoque l’importance de penser aux carburants synthétiques pour réduire encore les rejets de CO2. Concernant le modèle de Bentley sans moteur essence, il sera intronisé courant 2026. L’idée d’une gamme 100% électrique prendra pour sa part forme d’après ses pronostics au milieu des années 2030.
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