Parmi les stands incontournables du salon Rétromobile 2025, l’espace Mazda fête cette année les 35 ans du modèle. De quoi permettre au visiteur de découvrir la Mazda MX-5 Roadster Coupé intronisé en 2003 via très peu d’exemplaires.
Le 9 octobre 2003 au Japon, Mazda se lance dans une manoeuvre inédite : commercialiser son cabriolet iconique MX-5 avec un toit en dur. La manoeuvre prend la forme d’une série spéciale sur la base de la deuxième génération NB. Son nom : Mazda MX-5 Roadster Coupé. Comme son nom l’indique, impossible de décapoter.

La Mazda MX-5 Roadster Coupé : une voiture onéreuse et peu connue
Lors de sa présentation, Mazda surprend tout le monde. L’auto est si exotique que les clients doivent passer par un service chargé des commandes exclusives. Comprenez par là que son tarif se veut plus élevé que celui de la déclinaison standard. Les Japonais doivent débourser 2,3 à 3,1 millions de yens (l’équivalent de 18 490 euros à 24 920 euros en 2003) là où la MX-5 NB classique s’échange contre 1,8 million à 2,3 millions de yens (13 500 euros à 17 250 euros à l’époque). La production prend la forme de 179 exemplaires via plusieurs mécaniques : un bloc 1,6l 125 chevaux associé à une boîte manuelle cinq rapports (version de base, 53 unités), un 1,8l 160 chevaux (Type S, 63 unités), une 1,8l au bouclier plus sportif (Type A, 40 unités) et une mystérieuse Type E diffusée à 23 exemplaires.

Un peu plus lourde, mais plus sportive
Sans surprise, l’ajout d’un toit fixe à un cabriolet rend l’ensemble plus lourd sur la balance. La Mazda MX-5 Roadster Coupé revendique ainsi en version 1,8l 1090 kilos contre 1025 kilos pour la découvrable. L’auto bénéficie cependant d’une rigidité accrue et d’une meilleure isolation phonique grâce à sa carrosserie spécifique. Détail amusant, la marque remet le couvert un peu plus tard avec une approche plus grand public. La Mazda MX-5 RC basée sur la génération NC propose en effet une philosophie de coupé-cabriolet avec un toit rétractable en 2006.





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